After being featured in La tribune de Genève last year, we are proud to have another regional Swiss-French-language daily newspaper, 24 Heures talking about our experience as entrepreneurs in China and about our video China Beyond Belief

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Deux Romands, partis initialement pour un court séjour en Chine, y ont élu domicile. Ils ont réalisé une vidéo pour promouvoir le pays de leur coeur.

Une vidéo pour promouvoir la Chine: l’initiative ne vient pas de l’Office du tourisme du pays mais de deux jeunes Romands qui y sont installés depuis cinq ans. Initialement partis dans le cadre de leurs études, ils sont tombés amoureux du pays et y sont restés. «Je suis arrivé à Pékin en 2009, avec mon ami Nicolas de Toledo, pour apprendre le mandarin et visiter le pays. Je n’y suis jamais reparti. Je suis aujourd’hui installé à Shanghai», explique
Bastien Dumont. Le parcours est le même, ou presque, pour Nicolas de Toledo, qui a étudié à l’Université de Montréal, au Canada, avant de revenir à Shanghai. Le dynamisme du pays, l’ouverture et l’accueil des Chinois, les opportunités professionnelles, autant de critères qui ont séduit les deux Romands, qui ne parlaient pourtant pas un mot de mandarin avant leur arrivée. «Je ne savais même pas dire le célèbre nihao, soit bonjour!» se souvient Nicolas
de Toledo. A raison de vingt heures de cours par semaine pendant six mois, ils arrivent à tenir une conversation. «Parler chinois n’est pas si difficile qu’on pourrait le croire. La grammaire basique est très simple. La difficulté réside principalement dans les tons. Il faut avoir l’oreille car la signification d’une syllabe peut être différente selon le ton utilisé», expliquent les deux compères.

Si, comme dans tout pays étranger, l’importance de maîtriser la langue est recommandée quand on vise une bonne immersion, cela prend encore plus de sens en Chine. «Ici, personne, ou presque, ne parle anglais. Parler le mandarin permet non seulement d’avoir un contact avec les autochtones mais aussi de développer plus facilement ses activités professionnelles. Les fournisseurs ou prestataires qui traitent en anglais facturent leurs services plus cher que si les tractations se font en mandarin», souligne Bastien Dumont.

Maîtriser le mandarin Après cinq ans en Chine, les deux Romands parlent aujourd’hui couramment le mandarin et sont bien intégrés. Leurs amis sont des Chinois mais aussi des Occidentaux qui, comme eux, sont tombés amoureux

du pays. «Shanghai compte près de 200 000 étrangers. L’attrait pour la Chine est fort. C’est pourquoi nous avons créé Integrate Chinese Life, qui aide les étrangers à venir s’y installer.

Nous sommes également actifs dans l’association Young Swiss in China qui s’occupe d’organiser et de promouvoir

des événements afin de réunir les Suisses de Shanghai», précisent- ils. L’avenir? Il se fera en Chine, assurément.
«J’aimerais continuer à développer la société, former des jeunes motivés et ambitieux pour prendre la relève au sein de l’entreprise. Je me lancerai ensuite dans d’autres projets professionnels en Chine», souligne Bastien Dumont.

Pour Nicolas de Toledo, la Suisse lui manque, mais un retour n’est pas au programme: «Avec l’expérience que j’accumule de la Chine et de son marché professionnel, je m’imagine travailler et aider aux échanges entre les deux pays. L’idéal? Que mes activités professionnelles me permettent de vivre en Suisse et en Chine.»

Article By: Céline Monay